Le patrimoine bâti = notre futur

“La ville de 2050 est déjà construite à 80%”, vous avez déjà entendu cette phrase ?!

Nos villes mutent désormais de l’intérieur et arrêtent de s’étaler en grande partie avec la loi ZAN qui lutte contre l’artificialisation des sols.

Nous avons tous besoins de sols fertiles pour assurer la production nourricière pour toutes les espèces. Nous avons besoins de sols riches pour limiter les risques d’inondation, la perte de la biodiversité et favoriser la qualité de l’air.

La ville est majoritairement construite et cela a deux conséquences majeures :

𝟭. Ce que l’on construit doit être remarquable, nous ne devons plus gaspiller nos dernières surfaces pour des constructions carbonées et sans qualité.

𝟮. Nous réactivons notre patrimoine existant. Nous avons de nouvelles opportunités de faire avec le déjà-là, d’offrir une seconde vie à des bâtiments vides ou sous occupés.

C’est l’opportunité pour les villes moyennes ou les villages de réhabiliter des bâtisses et même parfois de déconstruire des bâtisses pour retrouver des cours, des jardins, des vues.

Ici, dans le cadre du projet de La Magnanerie à Pompertuzat mené par Lhab réalisations, le parking qui venait au pied du bâtiment a été décrouté pour laisser place à des jardinets. Un travail avec l’architecte des bâtiments de France a permis de retrouver des balcons et espaces extérieurs pour valoriser les nouveaux usages.